
Lancée en 2019, la gamme de sacs à dos de Cabaïa a visé juste. Avec près de 600 000 exemplaires vendus, le nouveau venu se positionne désormais en deuxième position sur le marché français, loin derrière l’indétrônable Eastpak mais devant des marques branchées comme Rains ou Herschel. Le concept séduit les femmes. Chez Cabaïa, sept sacs à dos sur dix son vendus à des femmes alors que les hommes sont plus nombreux à en porter.
Cabaïa a assis son succès sur l’e-commerce, qui représente 50% de ses ventes. La marque possède sept boutiques, dont six en Ile-de-France. Bastien Valensi et Emilien Foiret comment en ouvrir huit de plus avant la fin de l’année et tablent sur un réseau de 80 boutiques d’ici à trois ans. Sans compter que le petit Poucet français est déjà présent chez plus de 500 revendeurs en Europe.
Pour conquérir de nouveaux clients, Cabaïa met en avant son engagement pour la cause environnementale et animale. La marque a réussi à éradiquer presque complètement le plastique.
A terme, la société souhaite que les produits d’occasion soient constamment accessibles sur le site. L’entreprise pourrait obtenir très prochaine le label B Corp. Très exigeant, il certifie que l’entreprise respecte des normes sociales et environnementales élevées.
Sept ans après sa création, la firme, qui emploie une centaine de personnes, table sur un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros cette année, deux fois plus qu’en 2021. Cabaïa, galvanisée par le succès des sacs à dos élargis à une gamme de voyage, espère le doubler tous les ans. La production d’un million de pièces a été lancée pour l’hiver prochain. De quoi réduire l’écart avec le gréant américain Eastpak. Et, pourquoi pas, espérer un jour le dépasser.